Parce qu'avant tout Miranda est humaine. Et qu'elle passe par toutes les émotions de sa condition, elle nous accroche à son récit. Alors que la Lune s'est rapprochée de la Terre, que plus rien ne sera comme avant, cette héroïne baisse et relève les bras au fil des pages. Relever les yeux d'entre les lignes c'est s'attendre à trouver un espace morne, gris, froid et sombre.
On entre dans ce livre pour n'en sortir qu'au point final.
Ma tâche d'encre: si on lui reproche quelques écarts très américains, ils se rattrapent vite et se laissent effacer par le récit lui-même.
Chroniques de la fin du monde, Au commencement - Susan Beth Pfeffer
Editions Pocket Junior
17,50 euros
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